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République Démocratique du Congo

"Lorsque l'enfant bat le tambour, les adultes aussi dansent"

10 octobre 2019

Drapeau Congolais

Monument vivant

Introduction chiffrée

Population : 78 millions d’hab. (estimation Banque mondiale pour 2017)

Superficie: 2.345.409 km²

Capitale: Kinshasa

Devise: Justice, Paix,Travail

Monnaie: franc congolais

Hymne nationale: "Debout congolais" écrit par le Révérend Père Simon-Pierre Boka et composé par Joseph Lutumba. Cet hymne a été remplacé par La Zaïroise, également écrite par Boka, en 1971 sous Mobutu . Depuis la prise de pouvoir de Laurent-Désiré Kabila en 1997, Debout congolais est devenu l'hymne national

Date indépendance : 30 juin 1960

Indice de développement humain : 0,433 – 176e sur 187 (PNUD, 2017)

Couleur du drapeau kino-congolais:

La couleur bleu ciel symbolise la paix, la bande rouge représente le sang des martyrs, la couleur jaune est le signe de la richesse du pays tandis que l’étoile jaune renvoie à un pays uni promis à un avenir radieux.

Les Royaumes Luba, Kuba, Lunda et Kongo

La République démocratique du Congo actuelle est le foyer de plusieurs empires et royaumes qui se sont succédés pendant des siècles. Sans surprise, le découpage des frontières établies lors de la conférence de Berlin en 1884 par les anciennes puissances coloniales n’ont pas tenu compte des réalités culturelles et géographiques des royaumes existants à l’époque précoloniale.

C'est ainsi que se sont succédés les Royaumes Kuba, Lunda, Luba et Kongo établis sur différentes portions du territoire congolais, angolais et gabonais que nous connaissons aujourd’hui. Ils auraient émergeant ils y a des millénaires aux environ de 400 à 600 ap JC. Néanmoins, tous ces royaumes ont la particularité d’être issus de populations Bantous.

Les Bantous cela vous parle bien sûr : Fally disait qu’il était un guerrier Bantou dans un de ses feats avec Aya Nakamura ! Ah oui, tout de suite ça résonne. Mais revenons au sujet, on ira danser plus tard…

Plusieurs hypothèses existent quant à l’origine des populations bantous :

  • La première veut que les Bantous soient issus de populations de l’Egypte Ancienne. Ils auraient migré vers le sud de l’Afrique pendant plusieurs siècles jusqu'à s'établir dans une grande partie de l’Afrique centrale.
  • La seconde émise par Joseph Greenberg dite l’hypothèse du “Niger Congo” veut que les Bantous soient issus de l’Afrique de l’Ouest dans les environs du Niger.

Notons qu’il y a néanmoins une plus grande récurrence quant à l’origine des Bantous de l’Egypte.

Ils existeraient plusieurs raisons à ces immigrations massives qui auraient eu lieu du VIIe au XVe siècle : les assèchements des terres au niveau du Sahara, la pression démographique, une volonté expansionniste des royaumes existants, une volonté de se protéger des guerres à répétition. En somme, toutes les raisons possibles...

Les Bantous ont su ériger des royaumes très organisés qui serviront de modèles à plusieurs de leurs voisins africains. Ils

Le Royaume Luba

Le premier Royaume est celui de Luba ou d’Oroua qui s’établit du XVe au XIXe siècle. Les Ba-lubas (citoyens du Royaume Luba) se sont établis dans la région du Kantaga, de Maniema et du Haut Kasaï. Ce royaume a assuré sa stabilité grâce à de multiples unions avec l’ensemble des éthnies et des chefferies du Bas-Congo. Le royaume était constitué de guerriers chasseurs et de populations d’agriculteurs. Plusieurs vagues de colonisations se sont succédées notamment à travers les Songés venues du Maniema au XVe siècle. L’Empire Luba fut fondé par Kongolo Mwamba. Au XVIIIe siècle, il atteint son apogée sous le règne de Kumwimba Ngombe.

Le Royaume était fondé sur un système féodal qui permettait une certaine aisance à incorporer de nouveaux Royaumes étrangers, facilitant l'agrandissement de son territoire. Le pouvoir était centralisé et chaque chef prêtait allégeance au roi Luba sans changer la structure sociale et le mode de vie des populations. Suite à une guerre de succession, l’empire fut scindé et plonge dans le déclin. Le protectorat belge en profite pour le faire passer sous domination en 1909.

Le Royaume Kuba

Le Royaume de Kuba regroupait un peuple situé dans la région des forêts du Kasaï actuel. Ils vivaient de la chasse, de la pêche et de la culture de fruits et céréales. C’est un peuple connu aujourd’hui pour son art, principalement ses sculptures en bois, que le Roi Shyaam au Mboul a Ngoong aurait favorisé le développement vers 1630.

Le Royaume Lunda

Le Royaume Lunda fut fondé au XVIe siècle et se situe dans la région du Katanga, au sud de l’actuelle RDC, jusqu’en Zambie et au Zimbabwe. La légende veut que l’empire ait connu sa prospérité sous l'égide du roi Ilunga Tshibinda, affilié au roi Luba, Illunga Kalala. C'était un Royaume dont la cour étaient constituée de femmes dont les grandes décisions ne pouvaient se faire sans leur approbation. C’étaient elles également qui garantissaient la transmission du pouvoir.

Le Royaume Kongo

Mbanza Kongo

Enfin, le Royaume Kongo créé au XIVe siècle. On attribue la consolidation et l’émergence du Royaume Kongo a Nimi ya Lukeni. La dynastie de Mpemba s’allia avec la dynastie Mbata de la vallée du Kouilou, de l’autre côté du fleuve Kouilou pour se protéger des autres peuples de la région. De leur lignée naissait Nimi ya Lukeni, que l’on considère comme le père fondateur de la nation.

Il réussit à conquérir les royaumes l’entourant jusqu'à constituer un royaume de 6 grandes provinces: Mbamba, Soyo,Mpangu,Nsundi, Mpemba, Mbata et Soyo. Il établit sa capitale qu’il nomme Mbanza Kongo, d’où il règne en Mani Kongo, signifiant "le siège de l’union" et où le pouvoir était centralisé. Chaque gouverneur dirigeait la chefferie qu’il détenait en assurant la justice sociale, la gestion des taxes et de l’armée. Chaque village était composé de grandes familles nommées Kanda (#WAKANDA). C’était un système matriarcal et non patriarcal où la mère est à la tête de la famille.

Le Royaume Kongo comprenait la région du Bas-Congo et de Bandundu de la RDC actuelle mais aussi le nord de l’Angola, une grande partie du Congo-Brazzaville et une petite portion du Gabon actuelle.

Le Royaume Kongo avait son propre calendrier qui comportait une semaine de 4 jours, le mois 7 semaines. L’année était de 13 mois et de 1 jour soit 365 jours et évitait d'avoir des années bissextiles…. #subtil.

Enfin, l’origine du nom Kongo reste ouverte à interprétations. Aux dires de F.Ngoma:

" Kongo proviendrait de Nkongo qui signifie chasse. A ce propos, une légende raconte que l’emplacement du village d’origine aurait été découvert par un chasseur qui, fasciné par la beauté du site, décida d’en faire un village. Par métonymie, ce lieu fut appelé Kongo. Mais une autre explication rapproche plutôt ce mot similaire, Nkongo, qui veut dire “ couteau de jet” ou “lance”. On suppose que Kongo pourrait être le nom de la personne qui aurait mis au point cette technique, à moins que cela soit tout simplement le nom de cette arme qui deviendra plus tard une monnaie et même un insigne de dignité”.

Une jolie version veut que le mot Kongo signifie Amour ou Dieu tout-puissant indiquant l’amour de Dieu pour cette terre et suggérant aussi que le Royaume Kongo pratiquait une religion où une divinité omniprésente existait bien avant l’arrivée des portugais avec le Christianisme...

La République Démocratique du Congo n’est autre que la résultante des grands royaumes africains. Grand par leur taille, leur environnement, par leur organisation, leurs coutumes. Ils sont et resteront au coeur de la civilisation Bantou, au coeur de l'Afrique.

Les Portugais s'infiltrent au royaume Kongo

En 1483, Diodo Cao, explorateur portugais atteint le rivage du fleuve Kongo. Les Portugais ont bien été accueillis par les les locaux qui les considéraient, d’après leurs croyances, comme des “mindele” (ou revenants), les bateaux correspondaient pour eux, aux pirogues des ancêtres. Certains nobles retournèrent avec Diogo au Portugal. A leur retour, ils contèrent au Mani Soyo, gouverneur de la province, les merveilles qu’ils y virent. Séduit, il voulut appliquer et construire ce qu’ils lui décrivirent. Il demanda aussi à se fait baptiser et prit le nom de Dom Manuel. Le Mani Kongo, qui se prénommait Ndo Nzao se fit également baptiser et devint Dom Joao. Son épouse Muzinga a Nlensa devint Ndona Leona, le fils ainé dit Mubemba a Muzinga, devient Ndo Funsu ou Dom Alfonso.

Certains enfants de la famille royale furent envoyés pour études au Portugal. Cependant, Ndo Nzao, n'adhéra plus aux apports culturels des Portugais et décida de revenir aux valeurs de sa propre culture. Son second fils Mpanzu le suivit dans sa décision. La reine et le premier fils décidèrent de garder leurs nouvelles croyances chrétiennes. A la mort du roi, une guerre de succession éclata. D’un côté Mpanzu et de l’autre Mubemba qui, aidé des portugais, arriva à détrôner son frère. Dès lors une vague de christianisation s'établit au Royaume Kongo.

En 1492, avec la découverte des Amériques, les Portugais ont comprit que l'exploitation de la canne à sucre et l'extraction d’or avait besoin de main d’oeuvre. Derrière la mission civilisatrice que présentaient les Portugais, une des plus grandes vagues d’esclavagisme de l'Histoire se préparait. Ndo Funzu déconcerté écrit au roi du Portugal dénonçant les excès de ses sujets, mais en vain.

" Il y a de nombreux trafiquants dans tous les coins du pays. Ils y apportent la ruine. Il ne se passe pas de jour que des gens ne soient enlevés pour être mis en esclavage ; ni les nobles, ni les membres de la famille royale ne sont épargnés"

Ndo Funzu fut simplement renversé puis succombe à la mort avec ses rêves de collaboration idéaliste, laissant le pays ouvert à la ruine. Une multitude de rois se sont succédés, tous aux noms de baptême chrétien : Diogo I, Afonso I, Henrique, Alvaro I.

En parallèle, des menaces locales sévissent menées par les Jaga, de la province de Mbata. Ils saccageaient tout sur leur passage. Le roi Ndo LuvwaluI impuissant s’exile et demande l’aide des Portugais qui viennent à bout de Jaga, permettant le retour du roi. Cependant, le prix de cette aide sera la quasi mise sous tutelle du royaume sous l’autorité du Portugal. Malgré les efforts des Rois à reconquérir leur autorité et territoire, la bataille d’Ambuila sous Antonio I, en octobre 1665, marqua la chute du Royaume Kongo.

Les résistances étaient nombreuses dénonçant les dérivent des portugais par rapport à la traite négrière. Parmis elle, deux femmes, la Reine Nzinga et Kimpta Vita. Le nom complet de la Reinde Nzinga est Ngola Mbandi Nzinga Bandi ki Ngola qui “La reine dont la flèche trouve toujours le but”. Son frère aîné ayant arraché le pouvoir en tuant le successeur désigné de son défunt père, envoi sa soeur, Zinga, négocier un nouveau traité avec les portugais. En effet, ses compétences de négociation était bien faible, contrairement à sa soeur. Ce traité servait à rediscuter les frontières entre la province de Matamba, qui restait africain et celle du Ndongo, région côtière, prise par les portugais. Elle ne cédera jamais face aux volonté de soumissions et colonisation de ses terres et surtout par de verser à tribu à une quelconque puissance colonisatrice sur la puissance de ces ancêtres. Pendant plus de 30 ans elle mena une guerre acharnée contre les portugais et alla jusqu'à s’allier aux Jaga, guerriers dévastateurs et cruels. Elle finit par signer un traité de paix avec les portugais en 1657 qui sera respecté pendant 2 siècles.

Elle laissa son royaume sans héritier propre, son frère, le Mani Ngola ayant ébouillanté son seul fils et elle poignardant le fils de son frère pour se venger. #Lesproblèmesfamiliaux... Le Mani Ngola mutila son utérus ne lui permettant plus d’avoir d’enfant.

Kimpa vita est un fille de notable du Mukongo. A 22 ans, elle prétend avoir vu Saint-Antoine dans ses songes qui lui donne pour mission de libérer le peuple congolais du catholicisme des missionnaires. . Elle était à la tête d’un mouvement qui ne rejetait pas complètement le christianisme mais qui redonnait sa place à la culture de l’Empire Kongo. Kimpa Vita s'était donné pour mission de réunir tout le monde à sa cause, jeune vieux, homme, femme. Elle donnera littéralement sa vie au Kongo car elle sera brûlée vive par les portugais.

Face à la faiblesse du Royaume, une vague de conquêtes s'intensifie avec d’une part les Arabes représentés par les Swahili ou les Ngwana pour le commerce des esclaves et de l’ivoire et les Européens d'autre part. Les Arabes opéraient à l’Est du Kongo avec l’aide de tribus arabisées.

Les Européennes agissaient avec la complicité d'esclavagistes comme le tristement connu Tippo Tip, de son vrai nom Hamed Bin Mohammed El-Marjebi, né au Zanzibar, d’un père Arabe et d’une mère Africaine. Les explorations européennes menèrent à de nombreuses guerres et batailles contre les locaux. C’est en partie le grand voyage de Henri Stanley, explorateur anglais, qui allait mettre en lumière les secrets du fleuve Congo aux Européens. Pendant plusieurs années, il créa de nombreux postes aux rives du fleuve.

Léopoldville de Léopold II

Le Roi Léopold II, de Belgique était fasciné par l’idée d’acquérir une colonie. Il essaya d’acheter l’Egypte en 1865, puis le Mozambique et même les Philippines en 1867 qu’il proposait de racheter à l’Espagne, mais en vain. #AcheteurCompulsif

Mais son choix se tourne finalement vers le Congo:

"Il semble que l’idée de cette conquête lui serait venue d’une lecture en 1875, parut la version française du livre de Schweinfurth sous le titre : “ Au coeur de l’Afrique”. L’auteur y exposait qu'à son avis, le moyen le plus efficace de supprimer la traite des Noirs serait la formation de grands ensembles politiques africains indépendants et forts qui réuniraient les territoires les plus exposés aux rapts pour les placer sous le protectorat des puissances européennes. Leopold II trouvait enfin un projet à accomplir, à la fois d’ordre humanitaire et international. Il pourrait réaliser un Etat comme lui qui est décrit : centralisé, militarisé, placé sous la protection de l’internationalisme. Son ambition politique pourrait y trouver provisoirement satisfaction, tout en profitant à son pays”.

Léopold II, fait de Stanley son invité, à son retour du Congo, “afin de rentabiliser les reconnaissances qu’il venait d’effectuer en Afrique Centrale". Léopold II finance les expéditions de Stanley. Le 25 novembre 1878, fut créé le Comité d’Etudes du haut Congo.

"En moins de 10 ans, un travail considérable été réalisé ; plus de 100 peuplades avaient été visitées, plus de 500 traités avaient été conclus avec des chefs locaux, près de 40 stations avaient été créées.”

En découla la création de l’Association Internationale du Congo (AIC), entreprise privée, contrôlée par Léopold II. De cette façon, il s'assurait l'indépendance de ses possessions face aux différentes puissances coloniales qui se bousculaient dans la région.

La concertation entre les puissances coloniales eut lieu à Berlin et dura 3 mois, du 15 novembre 1884 au 26 février 1885. Le 3 novembre l'Allemagne reconnu sa souveraineté sur le Congo et en amont les Etats-Unis le 22 avril de la même année. "L’Etat indépendant du Congo" était né.

Des années d'atrocités contre les Congolais durèrent jusqu'à la mort de Léopold II.Il a réduit les congolais à un peuple de travailleurs forcés pour l’extraction du caoutchouc et l’ivoire, mais aussi, l’or, le diamant, manganèse, uranium et énormément d'autres ressources minérales. Dans une volonté d’exploiter au maximum cette terre, il a commis les pires crimes et maltraitances faisant des millions de morts.

Congolais avec des mains coupées

Parmi ces atrocités, les travaux forcés imposés aux congolais dans les plantations de caoutchouc. En effet, si les hommes congolais se refusaient de participer à l'exploitation où que le rendement n'était pas à la hauteur des attentes, ils avaient les mains coupées et leur village était incendié. Un climat de terreur était omniprésent.

La colonisation congolaise a été une des plus sanglantes. Ces atrocités ont finalement été décriés dans la presse européenne ( La cocarde, 28 septembre 1896 ; L'éclaireur de l'Ain, 13 décembre 1896) de l'époque surtout que Leopold II tenait un discours émancipateur pour justifier les "missions civilisatrices".

Le Congo indépendant

Durant les années 50, les mouvements indépendantistes commencent à émerger dans toute l’Afrique. De l’autre côté de la rive, au Congo français, De Gaulle actait l’indépendance du Congo-Brazzaville.

Le Congo Belge arrive à négocier sa décolonisation pour juin 1960, le peuple congolais est invité aux urnes pour choisir son gouvernement.

Patrice Lumumba est élu Premier Ministre et Joseph Kasa-Vubu. Le Congo est libre est indépendant marqué par un discours emblématique de Lumumba.

"Indépendance Chacha Bagagné-Oh"

Cependant la joie sera de courte durée. Des rivalités internes naissent et la Force Libre, armée locale, commence des mutineries. Le chaos couvre le Congo Libre.

Lumumba n’arrive pas à maintenir l’ordre. Des camps de réfugiés blancs s’installent en Rhodésie (Zimbabwe) et la Belgique décide d’intervenir pour rapatrier ses ressortissants.  Cependant, il n’apprécie pas l’ingérence de la Belgique dans les affaires du Congo Libre. Le 21 juillet 1961, il demande la condamnation de la Belgique et le retrait immédiat des Belges aux Nations-Unies. La Belgique n’est pas condamnée pour agression, mais le retrait des troupes est voté à l’unanimité. Les troupes belges sont remplacées par les casques bleus.

Un mois plus tard, le 11 juillet 1960, Tshombé s’oppose au gouvernement de Lumumba et fait sécession de la région du Katanga, province la plus riche du Congo. Albert Kalongie, chef de l’Etat du Sud-Kasaï, région très riche également, fait de même et annonce la sécession.

Lumumba voit d’un mauvais oeil ces deux mouvements car la part dans l'économie de ces deux Etats est essentielle pour l’affirmation du Congo. Lumumba envoi l’armée pour mater ces deux sécessions.

Kasavubu lance un mandat d’arrêt contre Lumumba et le révoque. Lumumba appel à la destitution de Kasavubu. Bref…

Entre temps, Mobutu, convoque la presse et annonce qu’il prend le pouvoir s’appuyant sur la majorité de l’armée. Il dénonce l’ingérence soviétique dans les affaires du Congo. Mobutu met fin aux deux adversaires et arrive à instaurer un certain calme dans le pays, âgé seulement de 30 ans. Il constitue son gouvernement d’universitaires formés et rappelés d'Europe

Lumumba est assigné à résidence et tente de s’échapper, mais il est retrouvé par l’armée nationale. Il est transféré au Katanga en janvier 1961. Il sera torturé et assassiné. Encore aujourd’hui, le mystère de son assassinat est toujours d’actualité. Il deviendra un symbole pour tous ceux qui luttent contre l’impérialisme.

Le Zaïre de Mobutu Sese Seko

Tshombé renonce finalement à la sécession en 1963 et devient Premier Ministre de Kasavubu en 1964. En 1965, Joseph Mobutu prend officiellement le pouvoir, donne au Congo Libre le nom de Zaïre et se fait désormais appeler Mobutu Sese Seko. Il met en place un système de répression et de corruption tout à son bénéfice.

Dès son arrivée au pouvoir, l’identité du pays est redéfinie dans l’objectif de se détacher de l’emprise coloniale et de la première république. Tout change, drapeaux, monnaie, administration, langues. Le lingala devient langue nationale au côté du français. Les villes changent de noms et Léopoldville devient en 1966 Kinshasa.

Le gouvernement de Mobutu est, pendant la guerre froide, soutenu par les Etats Unis et la France. Mais dès la chute du mur, ils ne le considèrent plus comme un allié. Ils décident de soutenir la rébellion rwandaise. En 1994, des mutineries éclatent dans l’Est du Zaïre et prennent leur source dans le génocide Rwandais. La première guerre du Congo éclate.

Mobutu Sese Seko

©Safari Ndefu

Laurent-Désiré Kabila à la tête de rebelles congolais contre le pouvoir de Mobutu est soutenu par le Rwanda et l’Ouganda. Ils prennent Kinshasa en 1997. Kabila s'auto-proclame président et renomme le Zaïre en République démocratique du congo.

Tshombé renonce finalement à la sécession en 1963 et devient Premier Ministre de Kasavubu en 1964. En 1965, Joseph Mobutu prend officiellement le pouvoir, donne au Congo Libre le nom de Zaïre et se fait désormais appeler Mobutu Sese Seko. Il met en place un système de répression et de corruption tout à son bénéfice.

Dès son arrivée au pouvoir, l’identité du pays est redéfinie dans l’objectif de se détacher de l’emprise coloniale et de la première république. Tout change, drapeaux, monnaie, administration, langues. Le lingala devient langue nationale au côté du français. Les villes changent de noms et Léopoldville devient en 1966 Kinshasa.

Le gouvernement de Mobutu est, pendant la guerre froide, soutenu par les Etats-Unis et la France. Mais dès la chute du mur, ils ne le considèrent plus comme un allié. Ils décident de soutenir la rébellion rwandaise. En 1994, des mutineries éclatent dans l’Est du Zaïre et prennent leur source dans le génocide Rwandais. La première guerre du Congo éclate.

Laurent-Désiré Kabila à la tête de rebelles congolais contre le pouvoir de Mobutu est soutenu par le Rwanda et l’Ouganda. Ils prennent Kinshasa en 1997. Kabila s'auto-proclame président et renomme le Zaïre en République démocratique du congo.

La République démocratique du Congo

La même année Kabila se retourne contre ses anciens alliés Rwandais et Ougandais. C’est la deuxième guerre du Congo. Des mutineries Tutsis soutenues par le Rwanda et l’Ouganda forment un groupe de rebelles à l’Est du pays et commencent à se rapprocher de Kinshasa. Kabila avec le soutien de l’Angola, la Namibie, le Zimbabwe, le Soudan, le Tchad et la Libye les repousse. Mais en 2000, Kabila est assassiné par un de ses gardes du corps. Le Rwanda fini par signer un accord de paix fatigué par la guerre.

Son fils Joseph, prend le pouvoir dans le gouvernement de transition. Il décide de former une nouvelle armée pour pacifier le pays. A sa tête le général Laurent Nkunda. Cependant, cette armée est peu disciplinée et Nkunda refuse l’autorité de Kabila. C’est la guerre du Kivu. Nkunda sera arrêté en 2009 après l'intervention des casques bleus.

En 2006, Joseph Kabila est élu président. Ce sont les premières élections démocratiques en RDC avec une révision de la constitution limitant les mandats.

En 2011, il décide de se représenter, mais souhaite réviser la constitution pour que les élections soient désormais validées après un tour au lieu de deux. Au même moment les mutineries du M23 dans le Nord-Kivu s'intensifient.

Kabila est fortement affaibli par ces rebellions. Par ailleurs il n’arrive pas à modifier la constitution pour se faire réélire sans éviter le risque d’une grosse crise politique.

De ce fait il décide de déclencher un grand recensement. Mais l’opposition y voit une volonté de retarder les élections. Conséquences : des manifestations dont le prix à payer sera de 50 morts.

Kabila cherche une nouvelle stratégie pour se maintenir. Il établit les accords de la Saint Sylvestre avec l’Eglise, seule institution stable et influente, où il accepte de nommer un ministre de l’opposition.

En 2018, Kabila prend pour excuse le conflit au Kasaï entre les milices locales et l’armée congolaise pour retarder, encore une fois les élections. S'enchaînent des manifestations dirigées par l’Eglise catholique et de fortes répression de l'armée. Kabila finit par annoncer qu’il ne se représentera pas aux élections. Parmi les potentiels successeurs, Emmanuel Razani, président du parti au pouvoir, dauphin de Kabila.

Félix Tshisekedi

Au sein de l’opposition, Jean-Pierre Bemba, mais sa participation n’est pas validée par le Conseil constitutionnel. De même pour Moïse Katumbi qui est empêché de rentrer en RDC pour déposer sa candidature.L'opposition décide de nommer un candidat unique : Martin Fayulu. Cependant, la coalition ne fonctionne pas et n’est pas reconnu par Vital Kameré et Félix Tshisekedi, fils de l’opposant emblématique des Kabila, Etienne Tshisekedi mais aussi Premier Ministre de Feu Mobutu.

Finalement Félix Tshisekedi est élu président. Les résultats seront annoncés en pleine nuit. Il sera reconnu petit à petit par l’opposition et la communauté internationale. Quelques manifestations pro Fayulu émergent, mais s’éteignent très rapidement.

Sept mois après son élection, Félix Tshisekedi a enfin pu présenter son gouvernement comprenant 66 ministres.

Les guerres successives à l’Est du Congo ont provoqué aujourd’hui plus de 6 millions de morts et des centaines de populations déplacées quasi sans aucune couverture médiatique ou dénonciation. Les raisons sont simples et principalement économiques. L’Est du Congo compte de nombreuses ressources naturelles essentielles au monde contemporains. 70% des ressources de coltan mondiale sont dans cette région. Elles sont nécessaires à l'industrie technologique, automobile, aéronautique aérospatiale etc… Je ne vois pas de meilleur exemple de malédiction des ressources naturelles que la RDC.

Le vol des ressources congolaises nourrit les guerres où les civils sont les premières victimes. Des millions de morts et parmi les survivants, des femmes violées comme stratégie de guerre car quand on viole une femme, on brise et déstabilise une communauté et brisée. L’impuissance et le désespoir s'installent.

Aujourd'hui, les guerres persistent pour la maîtrise des ressources. Certaines mines sont tenues par des rebelles rendant la traçabilité des ressources impossibles. Elles sont transmise à des revendeurs, puis revendues à des comptoirs, puis des sociétés de trading occidentales qui les envoies vers des pays industriels.

Tout le monde veut une partie du Congo, tout le monde la porte sur lui, peut être que chacun de nous porte du sang dans ses mains donc soyons vigilants à notre consommation et soyons en accord avec nos valeurs.

économie

Pour commencer, notons que La RDC a un budget annuel de 6 millions de $, soit moins que la ville de Paris...#FYI

A l'ère Mobutu, une vague de plans structurels du FMI et la BM ont plongé l’économie congolaise dans les ténèbres. Le Zaïre n’arrive pas à payer sa dette, provoquant une inflation au sommet atteignant 9800% …

Une tentative d'assainir les comptes de la RDC fut entamée sous Kabila père avec un retour au franc congolais. Les relations avec le FMI et la banque mondiale ne sont pas au beau fixe et les différentes guerres que le Congo n'améliore pas la gouvernance.

La République démocratique du congo répartit son économie comme suit: agriculture: 57% ; industrie : 17% ; services: 26%

La RDC demeure le pays au sol le plus riche en terme de ressources naturelles, mais un des plus pauvres du monde. En effet, on y recense plus d’une cinquantaine de minerais dont le cuivre, le cobalt, l'argent, l'uranium, le plomb, l'uranium, le plomb, le zinc, le diamant, l'or, l'étain, le tugstène, le manganère et quelques métaux rares comme le coltan et même du pétrole. Le pays détient la moitié des réserves de cobalt et le trois quart de coltan dans le monde. L’entreprise nationale d’extraction Gécamines est une des plus importantes de la RDC et principal contributeur au budget de l’Etat.

Le coltan, minerais de conflit au Congo

Les réserves de minerais les plus importantes se trouvent au Katanga où de nombreux industriels étrangers ont leurs activités tel que le Belge Georges Forrest et Glencore, société de courtage suisse. L’uranium quant à lui est exploité par Areva. Malgré toutes ces dynamiques, le secteur industriel compte très peu dans l’économie congolaise avec mois de 17%.

En 2007, la Chine a conclu un accord avec le RDC pour redynamiser le secteur industriel concernant l’extraction minière. En échange, comme le veut le mécanisme de financement chinois, ils s’engagent à construire des infrastructures dans le pays (route, ponts, hôpitaux,..). Bien évidemment, le FMI et puissances occidentales le voient d’un mauvais oeil dénonçant les risques d’augmentation de dette de la RDC.

La RDC est également exportatrice d’énergie grâce à son grand potentiel hydroélectrique des barrages Inga sur le fleuve Congo. C’est la principale ressource électrique de la RDC. Néanmoins, destinée à l’exportation, le taux d’accès à l'électricité des populations reste faible avec 1% en population rurale en moyenne et 30% en milieu urbain.

Enfin, malgré tout ce potentiel et richesses, il faut noter que l’économie congolaise à été malmenée à cause de nombreuses problématiques de gouvernance et de guerres successives causant une sorte de désorganisation interne qui n’a pas permit de structurer correctement l’économie du pays. De fait, l’économie informelle aujourd’hui représente jusqu'à 80% des activités économiques du pays.

Les crises financières n’aident pas la RDC a renforcé son économie car les prix des matières premières, à la baisse, ont été les premières touchées. D’après les projections de la banque mondiale et le FMI “Le taux de croissance est passé de 9,5 % en 2014 à 2,4% en 2016, pour remonter à 3,8 % pour 2018 ”.

Politique extérieure

La RDC est un pays enclavé avec une petite ouverture sur la côte Atlantique au travers du fleuve Congo. Il est frontalier avec l’Angola, la Zambie, la République du Congo, la Tanzanie, Le Rwanda, L’Ouganda et la République Centrafricaine. En fonction des remous de l’histoire, certaines étaient alliés ou en guerre avec la RDC et parfois les deux … Curieux ces cycles d'amis/ennemis .

Aujourd'hui,la RDC est membre de la CEEAC, de la SADC, de la COMESA et de la Communauté économique des pays des Grands Lacs africains (CEPGL).

Elle s’est également engagé au travers de d’un accord-cadre proposé par les nations unies en 2013 à réformer ses forces de sécurité afin de réaffirmer son autorité à l’Est du pays.

La RDC détient des accords avec les Etats-Unis au travers de l’AGOA lui permettant de “bénéficier de tarifs commerciaux préférentiels”.

Avec l’Union Européenne, la RDC a rejoint l'initiative “Tout sauf les armes” qui permet la suppression des barrières douanière vis-à-vis des PMA (pays les moins avancés). Elle fait partie de l’accord de Cotonou.

Ambassadeurs

Les ambassadeurs de la République démocratique du congo ne manquent pas et leur génie artistique en fait au niveau culturel africain un vivier de références pionnières. La RDC a donné naissance à des artistes mondialement connus qui ont fait les rythmes de notre enfance, nous Africains, et les rythmes de nos soirées, aujourd’hui adultes. #Ecole

Les rythmes congolais donnent le "la" a de nombreuses musiques africaines.

Le premier artiste qui me vient à l’esprit n'est autre que le grand Papa Wemba, roi de la Rumba congolaise. C'est une légende qui a transformé la musique africaine et a ouvert le chemin à toute une nouvelle génération d’artistes dans une musique aujourd'hui à l'aura internationale. En effet, il était convaincu que la musique congolaise pouvait se mixer avec d’autres styles musicaux.

Une voix, un style, une histoire, un continent. Papa Wemba.

De la génération suivant ses pas, les incontournables Koffi Olomide, Fally Ipupa, JP Mbiana et d’autres. Personnellement, la musique congolaise résonne dans mon coeur et m'accompagne dans les moments de fête, de joie, de nostalgie Ahhh YaYa. La musique congolaise permet de refaire le monde en l'imaginant dans toute sa joie et son extravagance. C’est ça la vie : la vie c’est le Congo.

N'oublions pas l'inoubliable Tabu Ley dit la star de la "rumba congolaise". Il aura transmis sa passion à sa descendance dont Youssoufa, son fils et Shay, sa petite fille, tous deux reconnus dans la scène musicale francophone.

Il faut aussi noter que ces artistes complétaient leur art avec la sapologie. Que dire sur cet art … oui pour moi c’est un art, pour d’autre un style de vie. Il est dit que la sapologie viendrait de l’autre côté de la rive, de Brazzaville mais que les Kinois se la sont appropriés en lui donnant un aspect luxueux et show-off.

Qu'importe, on aime! Vive la Sapologie Brazzavilloise et Kinoise.

Un autre ambassadeur dont je souhaite absolument parler de Denis Mukwege ou l’homme qui réparait les femmes et surtout Prix Nobel de la paix 2018, militant des droits de l’Homme et particulièrement des femmes violées et mutilées victimes des guerres.

Des personnes qui doivent aller au paradis, je pense qu’il a déjà sa place au premier rang. Grâce à lui, il n’est plus possible de passer sous silence les atrocités qui se déroulent à l’Est du Congo meurtri par les guerres. De plus, il permet de redonner vie à des femmes déshumanisées par le traumatisme des violences.

Je vous invite à regarder le film City of Joy sur Netflix pour en savoir un peu plue sur ce sujet...

Enfin à force de dédicaces dans les musiques de Fally, il apparaît que Shabani Nonda est joueur de foot bien connu car il a intégré de grand club européens comme l'AS Monaco et l'AS Rome. Peu connaisseuse de foot, je m'arrêterai ici :) .

Arts

Je n’ai pas grande connaissance des arts congolais outre la musique qui s’est excellemment exportée. Cependant certaines expositions en France m’ont mis la puce à l’oreille telle que "Congo Paintings" qui a levée l’ombre sur les peintres congolais ou encore "Beauté Congo - Congo Kitoko” exposée à la fondation Cartier à Paris.

Parmi les artistes les plus connus de la RDC, Chéri Samba dont les oeuvres sont de plus en plus côtés dans le marché de l’art. En 2014, une de ses toiles, "J’aime la couleur" a été vendue à plus de 77 000 euros.

Cet art autrefois marginalisé, gagne aujourd'hui en confiance et fait jouer sa rareté.

Nous trouvons également, parmi les grands de cet art : Moke Fils, qui a repris l’héritage de son père Moke Moke, de même pour Bobo Fils fils de Pierre Bodo, connu pour ses SAPEURS ou encore Trésor Chérin. Une nouvelle génération fait son chemin comme Pita Kalala, Peter Tujibikile ou JP Mika, issus de l’Académie des beaux-arts de Kinshasa.

« C’est une peinture qui vient du peuple, concerne le peuple et s’adresse au peuple. Elle est tout de suite comprise par tous et le peuple s’y reconnaît » - Chéri Samba

Je pense que les congolais ont une grand créativité que l'on retrouve partout et sous toutes formes. Je suis admirative de l'art contemporain qui vit à Kinshasa. Je vous conseille de regarder le film Système K de Renaud Barret . Vous me remercierez plus tard ;)

En somme, des expositions à faire si vous en avez l’occasion et un art qu’il faut suivre des très près...

Littérature

La République démocratique du congo est l'un des grands pays francophones de la planète et pourtant l’industrie littéraire peine à se développer faute de moyens.

Néanmoins, le poète Harris KASONGO a créé en 2007 un mouvement littéraire dénommé "Les révoltés de la plume" pour promouvoir la promotion du livre.

Il existe de grands écrivains congolais tel que Bolamba Lokolé. Il est le premier rédacteur en chef du mensuel “ La voix du Congolais”. En 1947, il écrit un premier recueil de poèmes intitulé Premiers essais et en 1948, il publie Les Problèmes de l'évolution de la femme noire. Grâce à la parution de Esanzo, Chants pour mon pays publié en 1955 chez Présence Africaine et préfacé par son ami, l’écrivain Léopold Senghor, il connaît le succès. Il aura sa place également en politique et permettra la négociation avec Moïse Tshombé pour mettre fin à la sécession katangaise.

Zamenga Batukezanga surnommé Zabat connu pour sa philanthropie, mais également ses oeuvres, traite, quant à lui, des thèmes où la société congolaise se retrouve et s’identifie. Il met l’accent sur le fait de revenir à des valeurs traditionnelles de solidarité et de respect des anciens. Il écrit Le Mariage des singes à Yambi plaidant pour l’arrêt de la déforestation ou encore Belle est aussi ma peau dénonçant les dérives de l'éclaircissement.

Aussi, on note Kamanda Kama Sywor qui connaît un grand succès grâce à ses publications des Contes des veillées africaines. Il devient un écrivain à renommée internationale et gagne plusieurs prix prestigieux dont trois prix de l’Académie française (prix Paul Verlaine, Prix Théophile Gauthier et Prix Heredia) ainsi que le prix Louise-Labé.

Valentin-Yves Mudimbe est un philosophe, écrivain, poète et critique littéraire. Il fut professeur de philosophie au campus de Lubumbashi après avoir obtenu un doctorat en philosophie et lettres à l'université de Louvain. Il finit par choisir l'exil et s'installa aux Etats-Unis où il enseigna à Stanford et Duke. Il a écrit plusieurs ouvrages dont L'écart en 1979 et de nombreux essais tels que Héritage occidental et critique des évidences et Humanisme et négritude.

Enfin, In Koli Jean Bofane, que j’ADORE ! Comme beaucoup de ses confères il choisit de vivre de son art en Belgique. Il eu plusieurs prix tel que celui de la critique de la communauté française pour Pourquoi le lion n’est plus le roi des animaux et surtout Mathématiques congolaises qui lui vaudra le prix littéraire de la SCAM en 2009 et le Grand prix littéraire d'Afrique noire la même année. C’est ce même ouvrage que je vous propose de découvrir. On se retrouve au blog. ^^

Sources:

  • Congo: 20 ans de conflits expliqués, Le monde en cartes, Youtube, 2017, https://www.youtube.com/watch?v=C5dioc092T0&t=457sElikia M'Bokolo, Afrique noire. Histoire et civilisations. Du xixe siècle à nos jours, coéd. Hatier/AUF, Paris, 2004
  • Elikia M'Bokolo, Moi, l'autre, nous autres, 1930-1980. Dix récits, éd. Safi–Célat, Québec, 1990
  • Elikia Mbokolo, Le royaume Kongo, histoire et archéologie, youtube, https://www.youtube.com/watch?v=2J3Mi_OB6No
  • Isidore Ndaywel È Nziem, Théophile Obenga, Pierre Salmon, Histoire Générale du Congo, Duculot Louvain, mai 1998
  • Kongo and the scramble for Africa - History of Africa with Zinab Badawi, Youtube, 2020, Kongo and the Scramble for Africa - History Of Africa with Zeinab Badawi
  • KIMPA VITA LA FILLE DE NE KONGO de MPEMBI NKOSI,Avril 2012, Anibwe
  • La vraie histoire du Congo, 2014, Youtube, https://www.youtube.com/watch?v=HpxhAJegaho
  • Sarah Diffalah, Congo, une horreur de la colonisation, Le nouvel Obs, 20 décembre 2018 https://www.nouvelobs.com/monde/afrique/20181220.OBS7462/les-mains-coupees-du-congo-une-horreur-de-la-colonisation.html#:~:text=Un%20massacre%20de%20masse%20qui,Une%20tuerie%20inou%C3%AFe%20de%20cruaut%C3%A9.&text=En%201885%2C%20L%C3%A9opold%20II%2C%20roi,une%20mission%20civilisatrice%20et%20humanitaire.
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